mardi 28 août 2012

Faut pas Pussy




Il y a des filles qui ont encore des couilles.

(avec des images piquées ici et )

samedi 25 août 2012

En été, ne te découvre pas d'un fil


L'autre illumination capitale de cet été pourri aura été la -déjà- traditionnelle affiche de François Avril pour l'évènement Paris plages que mon ochlophobie me fait soigneusement éviter.
L'occasion de replonger dans le Soirs de Paris, ressorti cet été en grand format aux Humanos. Pas franchement pratique pour lire à la plage.


Ecoillogique


L'affiche de Paris Quartier d'été 2012 qui a illuminé les murs de la capitale cet été m'aura permis de découvrir les travaux de Tatsuro Kiuchi, un illustrateur japonais né à Tokyo en 1966, mais formé à l'Art College Center de Pasadena, en Californie.
Un grand nombre de ses illustrations sont à découvrir sur son site et sur son blogue.




Le man-gars-ka a également signé un joli petit strip écologico-absurde et recyclable dont l'héroïne n'est autre que notre petite planète bleue. On peut en lire de larges extraits ici.

The Earthling,
 Tatsuro Kiuchi,
Shinchosa publishing


mardi 14 août 2012

Cahier de vacances

 "Spécial Absurde", "Spécial Bouffe", "Spécial Jurons", "Spécial X"...


Non, il ne s'agit pas des titres des Super Tintin des années 80 mais de quelques-uns des vingt-six thèmes proposés par l'amusant site Quizz BD Répliques.
Alors : "Biomerde !", c'est dans Hellblazer, Donjon-Zénith ou La Caste des Méta-Barons ?
Allez, à vos smartphones, vous allez enfin arrêter de vous faire chier à la plage.
Merci qui ?

dimanche 12 août 2012

Fado rigolo


C'est grâce à la jolie jaquette de leur CD, Dois selos e um Carimbo*, illustrée dans un style tout dupuyberberianesque (Dupuyberberião ?) par João Fazenda que j'ai découvert Deolinda, un groupe portugais emmené par la superbe voix de la belle -comme son nom ne le laisse pas forcément supposer- Ana Bacalhau, et qui s'inspirerait du fado d'après Wiki -mais alors en version gaie-, en tous cas de la musique traditionnelle lusitanienne.


 Deolinda est en fait le nom du personnage imaginé par le groupe, une lisboète célibataire d'aujourd'hui, dont les chansons racontent le quotidien. Sans doute est-ce pour cela que le groupe est, paraît-il, adulé par les indignés portugais. Les textes des paroles ont été traduits en anglais dans le livret, richement et si agréablement illustré qu'on aimerait bien voir ce que ça donnerait en banda desenhada !



En attendant ce qui risque fort de ne rester qu'un vœu pieux, on peut aller découvrir les autres travaux plus personnels de ce talentueux illustrateur né en 1979 à Lisbonne sur son site ou sur son blogue d'où proviennent ces images.




Bien que João ait publié plusieurs BD au Portugal, une seule d'entre elles semble avoir été adaptée pour le moment en français. Il s'agit de Celle de ma vie, celle de mes rêves, parue en 2008 chez 6 pieds sous terre. Mais... Pourquoi ne l'ai-je point encore acquise ???




(*NDT : Deux timbres et un tampon)

samedi 11 août 2012

Rien sur Robert


Non, rien sur l'expo Robert Crumb que je m'étais pourtant décidé à aller voir ce matin après m'être assuré, sur la page du Musée d'Art Moderne, qu'elle était toujours en cours (elle se termine le 19 août).

Seulement voilà, devant le musée, une petite surprise attendait les visiteurs (visiblement, même les hôtesses du Palais de Tokyo -la porte à côté- n’étaient pas au courant).







Tant pis donc pour les couillons qui se sont déplacés, parfois d'assez loin, pour des prunes. Leurs commentaires résument assez bien ma pensée à chaud. Vérification faite ce soir : une pauvre petite ligne, tout en bas de la page d’accueil principale du musée indique effectivement la fermeture exceptionnelle du musée. Sur le site du MAM, c'est comme dans les contrats de Picsou : il faut lire toutes les pages, et surtout les petites lignes !



J'ai donc essayé de me consoler en rentrant avec le beau livre sur Jack Davis, Drawing American Pop Culture, paru cette année chez Fantagraphics. Malheureusement, avec seulement quinze pages de texte, certes bien tassé (plus une douzaine de témoignages de confrères), sur les deux-cent-dix et quelques que compte le bouquin, je suis  un peu resté sur ma faim. Et puis, comme le laissait d'ailleurs suggérer le titre, la part belle est faite au Davis illustrateur, aux dépens du dessinateur de Mad et de Tales from the Crypt. Et comme on a l'impression d'avoir déjà vu une grande partie de ces -somptueuses- illustrations sur internet... Bon, O.K. , le bouquin est très beau mais disons que c'est pas ce que j'attendais...