Un petit billet, pour une fois sans image (désolé, pas de pin-up de Dany pour ce coup-ci...), pour venir en écho à celui, désormais sans texte, du Comix Pouf, salutaire blogue satirique (rappelez vous : Grand Prince), chaudement recommandé pour son regard "différent", engagé et toujours drôle sur le neuvième art.
La dernière parodie du Comix Pouf n'a en effet visiblement pas fait rire sa victime, un petit éditeur belge, pourtant a priori spécialisé dans la "BD humoristique", qui, pour remercier nos confrères de s'être gracieusement chargés, certes à leur manière, de la promotion de ce prochain succès -n'en doutons pas- en librairie, n'a rien trouvé de mieux que de brandir la menace d'un procès (lire ici). Eh oui : comme au bon vieux temps de Pasqua, Pompidou ou Louis-Philippe !
Si les artistes et les lecteurs sont généralement assez intelligents pour comprendre et apprécier l'art du pastiche, il semble que les marchands, qui pensent qu'avec leurs gros sous la toile leur appartient aussi (j'ai déjà testé aussi, merci), n'en ont quant à eux jamais entendu parler.
- Alors, question : peut-t-on encore, en 2011 (année de l'exposition Parodies, la bande dessinée au second degré à Angoulême), exercer en France la caricature sans risquer de se retrouver, à chaque pique, au tribunal ?
-Réponse : ... Hum... Euh... Brrm... : Joker !
Aux dernières nouvelles, Grospatapouf serait toujours en train de ruminer, assis sur sa bite.
(Heureusement, Big Brother a de la mémoire)
4 commentaires:
Ah bon, on a intenté un procès au Plan B(D) ?
Non, juste des demandes plus ou moins polies de laisser la place aux "vrais professionnels".
Mais renvoyez la censure!
J'aimerais bien faire quelque chose sur cette affaire aussi... Mais faut un point de vue.
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