lundi 29 août 2011

Gipi et les E.T.


Si l'exquis Ni à vendre ni à louer était de l'aveu même de Pascal Rabaté un "O.F.N.I.", c'est bien dans L'ultimo terrestre, le premier long-métrage de Gian Alfonso Pacinotti alias Gipi, annoncé pour le 9 septembre (en Italie), que les E.T. débarquent sur Terre, dans une Italie en crise. Sans doute habitués aux "hordes" de morts-vivants, ou plus récemment à l'afflux de réfugiés tunisiens et libyens, nos voisins transalpins ne semblent pas plus émus que ça en apprenant la nouvelle à la télé. Mais les choses pourraient vite évoluer, surtout pour Luca, un paumé incapable du moindre sentiment, comme le suggère la prometteuse bande-annonce.



 Le film est librement adapté d'une BD de Giacomo Monti, parue chez Canicola, dont on peut avoir un aperçu ici. Monti est publié sur en Suisse, en Finlande et même au Brésil, mais je ne crois pas l'avoir vu traduit en français (?).


Il parait que l'annonce du débarquement sur la toile par une présentatrice du JT, à la Orson Welles, aurait créé le buzz dans la péninsule.



Après Chomet, Lauzier, Oubrerie, Rabaté, Sattouf, Satrapi, Sfar ou encore Winshluss, c'est donc une nouvelle pièce maîtresse que le cinéma vient nous faucher. Souhaitons, comme Laura Scarpa sur son nouveau blogue, que Gipi y rencontre le succès qu'il mérite, mais aussi qu'il redescende vite nous voir sur Terre, avec plein de nouvelles histoires dessinées.



4 commentaires:

Li-An a dit…

L'Histoire montre que les auteurs BD qui tentent l'aventure du cinéma ont beaucoup de mal à s'en remettre. Faut dire qu'entre un métier solitaire et peu reconnu et les paillettes/actrices/argent(!)/médias d'un réalisateur ciné, la tentation est forte de ne pas revenir en arrière.

Raymond a dit…

L'histoire montre aussi, me semble t-il, que les films réalisés par les "bédéastes" sont rarement de grandes réussites.

Mais qu'est-ce qu'ils ont donc tous à vouloir faire des films ?

Totoche Tannenen a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Totoche Tannenen a dit…

Je propose qu'on leur laisse Sfar. Mais en échange, ils nous rendent Gipi ! Yêk ! Yêk !