Ces "Tanua Comics", édités en 2000 et 2001 en swahili à Dar es Salaam (Tanzanie), mais chinés sur un marché de Mombasa (Kenya), semblent inconnus sur la toile.
Même Big Brother Google semble tout ignorer de leurs courageux auteurs.
Mustapha Waziri, Sebastian Kusekwa, Hamisi Abdallah et (/ou ?) Abdul Dohu (ce dernier signant les alléchantes couvertures) ne sont même pas référencés par Picha, une base de données d'auteurs africains.
Mieux diffusées, gageons que ces histoires d'amour et de (grosses) fesses (pas de panique, c'est très soft), avec les crimes passionnels qui s'ensuivent, le tout dans des décors de rêve, entre hôtels cinq étoiles, plages paradisiaques, luxueuses propriétés et grosses cylindrées qui vont avec, pourraient rencontrer un large public...
Jean Van Hamme et Largo Winch peuvent commencer à se faire du mouron.
10 commentaires:
Ça me fait penser aux petits formats erotiques que l'on trouve à profusion dans les kiosques du Mexique... je me suis toujours demandé qui achetait ça :)
Contrairement à une idée bien reçue, il y a plein de choses inconnues du Web (un bon exemple ici avec une BD africaine). Il y a 5 ans, trouver des infos sur les illustrateurs US des années 20/30 était galère. Mais ça s'est bien développé depuis. On ne trouve finalement que ce que l'on y met...
J'aime beaucoup le mec qui se noie avec son drapeau en deuxième planche. Oui, bon.
Les bandes sont plates mais pas les meufs, hum
Itomi > En fait, c'est moi. :-) Damned, Je suis démasqué !
Li-An > Big Brother a encore du boulot.
Boyington > Il y avait un avion de ligne de la "Tanzania Airlines", mais bon.
Apparemment, leur truc, c'est plus les gros popotins que les gros roberts.
Ouais, j'te vois venir... "Papy, c'est quoi la chose volante?" Et v'là Papy reparti pour des nuits de recherches infructueuses :-(
J'veux pas le voir, garde-le au chaud. Par contre s'ils ont des Corsair je dis pas non. En état et bien dessinés.
Trop gros c'est moche un popotin, enfin je trouve. Les nibards aussi d'ailleurs.
C'était la pensée hautement philosophique du jour.
(Autrement dit, ça vole bas, comme les japs...)
Superbe découverte. J'aime bien la naiveté du dessin. Ils semblent avoir une certaine liberté d'inspiration, ou plutôt une absence de peur de mal faire. Cela me fait penser à certains fascicules underground des années 70.
Merci pour eux.
Bien que le ton du billet soit ironique, j'ai vraiment de l'admiration pour ces types qui font leur BD "avec les moyens du bord" et qui ont la même passion que nous. Je serais très heureux, si un jour, ils passaient par ici donner de leurs nouvelles !
Pareillement j'ai beaucoup de sympathie pour Bollywwod, mais après trente minutes de film, je n'ai qu'un envie, d'aller foutre le feu au premier tandoori venu !
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