J'avoue avoir hésité un moment avant d'acheter ce numéro spécial de Télérama consacré au Chat de Philippe Geluck, peut-être refroidi par les derniers hors-séries consacrés à la bande dessinée par la presse généraliste, peut-être aussi tout simplement parce que l'œuvre du Dr G m'est en grande partie étrangère :
Parti avec lampe frontale et matériel de survie dans les galeries de la documentation pour les besoins de ce billet, je m'aperçus en effet avec stupeur que les différentes strates de ce qui fut jadis ma bibliothèque (aujourd'hui en partie effondrée et interdite au public) ne contenait que les 2 tomes réimprimés sur PQ par les éditions Librio ...
Une escapade en 2004 à Bruxelles m'avait pourtant convaincu (si cela était nécessaire) du génie de Geluck grâce à la délirante exposition "Le Chat s'expose" qui avait eu lieu à l'Autoworld.
C'est à se demander combien de vie a ce type pour réussir dans tous les domaines qu'il aborde, que ce soit le dessin d'humour et la bande dessinée, le théâtre, la radio ou bien encore la télévision : sa palette créative parait infinie ...
Non, je crois que c'est tout bêtement le format des éditions originales qui m'avait déplu et tenu à l'écart de cette série, lacune qui devrait pouvoir être prochainement comblée du fait de la réédition en petit format de la collection par Casterman.
"Au fond, quand on y pense, un type qui doit être vachement frustré,
c'est le type qui a réalisé le plancher de la chapelle Sixtine ..."
Le Chat
c'est le type qui a réalisé le plancher de la chapelle Sixtine ..."
Le Chat
Finalement, les 100 pages de ce magazine se laissent agréablement lire : les analyses de Pierre Stercx, Alain Rey, Thierry Groensteen, entre autres, ne sont ni trop prises de tête, ni trop nunuches.
J'ai particulièrement apprécié la dizaine de pages que Geluck consacre aux dessinateurs de son Panthéon personnel dans lequel on retrouve sans surprise des cartoonistes renommés comme Chas Addams, Bosc, Chaval, Folon, Gébé, Sempé, Siné, Tomi Ungerer mais également d'autres noms auquel je m'attendais moins, soit en raison de leur approche différente de l'humour comme Hergé, Reiser, Saul Steinberg, soit parce que tellement évidents comme Gary Larson : le Chat a peut-être la grosse tête, mais pas son créateur ...
4 commentaires:
Là je crois que son blog commence à lui monter à la tête à totoche sa nénenne.
Faire preuve d'autant de jeu de mot en si peu de lignes, moi je dis chapeau !!!!!
Pour moi, le Chat, ce n'est qu'en version homéopathique.
Mme Totoche > T'as pas un Chili à préparer pour vendredi ?
Li-An > D'où l'intérêt de la version Librio, très pratique pour lire aux cabinets* :-)
(* médicaux)
Y'a qu'un chat dans ma biblio BD, et encore, il est à mamy Boyington... Je crois que je bloque surtout sur le trait rotringué de la bête en fait. Ca manque de vie, plastiquement parlant, c't'affaire. Pour l'humour par contre, chapeau bas.
Putain, (oups, pardon) quand on réalise qu'on a connu l'Isetta du bas, avec sa porte "dents de la mer", on se dit que du temps a hélas passé, et on se remet à compter les cheveux qui restent avec angoisse, gloup!
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