samedi 24 mai 2008

La Nouvelle Sitar





Mêlant les sonorités électrisées du sitar, du tampura, de la flûte bansouri et des percussions indiennes (tabla, tambour et kanira) à ceux du violoncelle, du piano flamenco et des percussions vocales (hélas, pas de didjeridoo ce soir à la Cité de la Musique) , Anoushka Shankar (née en 1981 à Londres mais partageant sa vie entre San Diego et New Delhi) sort des râgas classiques dans lesquels elle baigne depuis sa plus tendre enfance sous la houlette de son père et mentor Ravi Shankar pour tracer sa propre voie en fusionnant musique orientale et occidentale.


Les puristes, qui n'y entendront là que de la "world-music pour bobos" pourront se consoler au mois de septembre en allant applaudir (en souhaitant que son état de santé le permette) le grand Ravi Shankar à la Salle Pleyel.

Interrogé à la sortie du concert quant à la prestation de sa fille,
Mr Shankar a confié à notre envoyé spécial : "Je suis ravi".


Anoushka Shankar et sa demi-sœur Norah Jones

Après ce passage le 22 mai à Paris XIX, le Anoushka Shankar Project donnera un second concert en France, le 7 juin 2008 au Palais des Festivités à Évian.

A écouter aussi sur son espace perso.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Avec toutes ses femmes, père Shankar il devait être ravi au lit…

Anonyme a dit…

Merci de te sacrifier pour proposer les calembours que même moi, je n'ose pas écrire (et pourtant ...).
A charge de revanche, Provisus !

A part ça, le concert était super, je n'ai vraiment pas vu le temps passer : quand la lumière s'est rallumée, je ne pensais pas qu'il était sitar.

Totoche Tannenen a dit…

Dimanche 4 avril 2010 sur Arte :
- à 10h10 : diffusion du concert d'Anoushka Shankar et Joshua Bell en 2007 au Verbier Festival
- à 11h05 : rediffusion du documentaire "Ravi Shankar, l'extraordinaire leçon", réalisé par Camera Lucida.