mardi 29 novembre 2011

Baal tragique à Pompéi



Léo, qui n'a décidément aucun respect pour le travail bien fait, a profité de l'interview de Christophe Simon et Michel Lafon par Vivian-de-chez ExpressBD-en-face pour saloper la planche du dernier Alix.
La rédaction présente ses plus plates excuses aux lecteurs du blogue (et même à ceux qui ne le lisent pas).

samedi 26 novembre 2011

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-"La bande dessinée ne m'intéresse pas. Vous comprenez, vous autres, quand vous ne savez plus quoi faire, vous mettez un texte pour cacher le dessin ! C'est du remplissage !"
On imagine la tête d'Hergé et Jacobs, qui étaient venus chercher Georges Beuville pour dessiner dans Tintin, quand ce dernier leur balança ça en pleine tronche !


Si on ne peut pas vraiment dire que Beuville (1902-1982) appréciait la bande dessinée, l'inverse est moins vrai. 
 Déjà admiré en son temps par -excusez du peu- Follet, Franquin, Hausman, Hergé, Jacobs et Morris, Beuville est un illustrateur que j'ai découvert récemment grâce au blog de Li-An, visiblement tombé dedans quand il était petit.


On ne peut s'empêcher de rapprocher ces illustrations 
de celles réalisées par Pascal Rabaté pour Ibicus.

Le mois dernier, c'est encore le petit monde de la bande dessinée qui lui rendait hommage avec une splendide exposition présentée à Saint-Malo, le temps du festival Quai des Bulles.


Réalisée par Fred Lecaux, Loïc Dauvillier, Alain Kokor (qui lui, a découvert Beuville sur le tard, au hasard d'une brocante et que nous remercions pour la mini-visite privée) et Sophie Junguenet, la petite-fille de l'artiste, l'exposition présentait, réunis autour de l'hommage de quelques dessinateurs (de Cabu à Riff...), une galerie de différents aspects du travail de Beuville, aussi à l'aise dans l'illustration de romans de la Bibliothèque rose que pour les Aventures du Roi Pausolle de Pierre Louÿs,



 impressionnant sur terre, avec la représentation de scènes de chasse, comme au ciel, avec celles d'aviation réalisées pour la revue Icare (l'étoile de la signature de Beuville était si je ne m'abuse celle de son brevet de pilote).


L'exposition nous a fait découvrir que Beuville réalisa de nombreuses réclames (des médicaments anti-flatulences au lit Sarco en passant par la Vache qui rit...),


 mais également quelques dessins d'humour et, tout de même pour finir, de rares bédés -sans phylactères- pour Lisette, Pierrot, Tintin, Pilote ou encore Spirou.



Si vous aussi vous craquez pour Beuville, rappelons que les éditions Charrette proposent un très beau (trop ?) petit recueil d'illustration ainsi que le catalogue raisonné de son œuvre.


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Quelques liens :
http://www.georgesbeuville.com/?p=851
http://www.bodoi.info/news/2011-10-30/quai-des-bulles-2011-lexposition-georges-beuville/53245
http://mabrocanteaparis.wordpress.com/category/publicite/
http://yan.meot.free.fr/beuville.html

vendredi 18 novembre 2011

Un de pendu, dix de retrouvés


Le commerce de la bande dessinée est peut-être en crise, mais sa création, elle, est encore bien vivante. C'est ce qu'ont pu constater les visiteurs du premier salon international de l'auto-édition graphique qui s'est tenu à l'initiative de l'association Papier gâché le mois dernier à la médiathèque Marguerite Duras, dans le XXe arrondissement de Paris. Plus de quatre-cents titres venus du monde entier ont donné lieu à un drôle d'accrochage et sont désormais en consultation libre.

Sur ces photos, on reconnaîtra entre autres les travaux des Suisses d'Un Fanzine carré, du Berlinois Till Hafenbrak, de David Turgeon et Vincent Giard, les Québécois de Colosse et de la Suédoise Tinet Elmgren. En cherchant bien, on trouve même quelques titres français, comme le fanzine toulousain Dopututto ou bien Pamp ! dans lequel sévit Dubatov (sans son clavecin).




" La pendaison papa, ça n'se commande pas..."








samedi 12 novembre 2011

Rackham le Rouge (et Or)


Le saviez-vous ?
La première adaptation du Trésor de Rackham le Rouge en 3D remonte à... 1970. Si, si ! Extraits :






À ma connaissance, trois autres aventures de Tintin furent adaptées dans la collection "Pop-Hop" des éditions Rouge et or. Des histoires qu'on n'est pas près de lire sur Kindle !


Tiens, d'ailleurs : pourquoi ne sont-ils plus disponibles, ces livres ?

vendredi 11 novembre 2011

samedi 5 novembre 2011

Drinking with sharks


La foule se pressait vendredi soir à la soirée Requins-Marteaux organisée par la librairie-galerie Le Monte-en-l'air, sise dans le vingtième arrondissement de la capitale. La BD alternative attire encore du monde.

© Quentin Faucompré

Bon, j'ai tout de même l'impression que tous ces gens n'auront pas acheté autant de bouquins qu'ils auront pissé de bières mais je me crois bien qu'une partie de la caisse du bar devrait être reversée à l'éditeur qui ferraille -arf, arf- pour ne pas mourir. Si c'est bien le cas, gageons que les Requins-Marteaux seront vite renfloués : vive la taxe Meroll sur les consommations !

 
(projet de décapsuleur)
© Quentin Faucompré

Garçon, deux aspirines.

mercredi 2 novembre 2011

Ça sent le roussi

un film avec Charia Mastroianni.

Baltic comics

 Till Hafenbrak est un dessinateur berlinois découvert grâce à la première édition du salon de l'auto-édition graphique qui avait lieu le mois dernier à Paris.
Son graphisme un peu froid basé sur des aplats de couleurs sans cerne rappelle celui des illustrateurs-jeunesses russes des années 50 et de Blexbolex. Il se rapproche de celui de la Finlandaise Katja Tukiainen,  peut-être parfois aussi une touche de Jason et de Blanquet quand il utilise le trait.


Till Hafenbrak signe en 2010 avec le troisième volume de la collection Mini Kuš ! (l'équivalent A6 letton de nos Patte de Mouche) Weeding ("Sarclage" ou "Désherbage"), un petit conte noir, botanique et muet, en fait tout en couleurs, légèrement coquin et plutôt mignon.
On peut découvrir ses travaux ici : http://www.flickr.com/photos/16942455@N05/ .