samedi 28 avril 2012

Spirit of Suomi


Akseli Gallen-Kallela (1865-1931) est un peintre finlandais dont j'avais découvert l’œuvre lors d'un voyage dans le nord de l'Europe il y a quelques années. 


J'avais flashé sur ses représentations de la nature finlandaise (ses forêts, ses lacs, ses lacs, ses forêts, ses lacs, etc.) s'éveillant sous la neige ainsi que sur ses représentations de l'épopée nationale, le Kalevala, qui ont fait de ce peintre symboliste le plus "symbolique" de la Finlande. La vivacité des couleurs, l'expressivité des sujets et le fin cerné ne pouvaient en effet que me rappeler certaines bandes dessinées fantastiques.


La présence de ses toiles à l'exposition Les Mondes intérieurs-Le symbolisme finlandais au Musée des beaux-arts d'Ixelles en 2002-2003 aux côtés de celles de ses compatriotes Väinö Blomstedt, Magnus Enckell, Hélène Schjerfbeck, Hugo Simberg et Ellen Thesleff avaient d'ailleurs motivé une escapade en Belgique à elles seules.


Si ces toiles sont imprimées dans ma mémoire visuelle, l'exposition que lui consacre jusqu'au 6 mai le Musée d'Orsay m'a en revanche fait redécouvrir les toiles parisiennes de sa jeunesse, ses intérieurs finlandais, ses travaux arts-décos ainsi que sa période expressionniste africaine tardive, peut-être la moins convaincante à mes yeux.


Un des clous de l'exposition reste la "reconstitution" du Mausolée Juselius pour lequel Gallen-Kallela réalisa six fresques, aujourd'hui détruites par le salpêtre, symbolisant "la victoire de la mort sur le matériel et le triomphe du spirituel sur la mort*"... J'en frissonne encore.


 (* in : Akseli Gallen-Kallela, the Spirit of Finland, Groninger museum - NAi publishers, 2006)


(Les images sont toutes empruntées au site du Musée d'Orsay)

Akseli Gallen-Kallela (1865-1931). Une passion finlandaise : exposition au Musée d'Orsay jusqu'au 6 mai 2012.

mercredi 25 avril 2012

Comix de brute



 Houlà ! J'ai juste le temps d'aller faire un saut à la Bibliothèque Faidherbe (Paris XI, 18-20, rue Faidherbe Métro : Faidherbe-Chaligny) pour y voir les dessins de Laurent Lolmède (et de Mokeït) un dessinateur que m'avait fait découvrir il y a quelques années Gilles Rochier ; l'exposition se termine demain.
 Je crois que c'est Alain Beaulet qui l'avait repéré et publié ses premières BD à la fin du XXe siècle. Aujourd'hui, Lolmède se consacre surtout à l'illustration et aux bouquins pour enfants. Je tombe de temps en temps sur un de ses dessins dans XXI, Libé ou En vue, le journal des bibliothèques de la ville de Paris dont je découpe soigneusement la page. C'est désormais Stéphane Blanquet qui  publie ses dessins dans les somptueux recueils de sa pourtant discrète maison d'édition, United dead artists.


 Je reste scotché par ses scènes urbaines surpeuplées, hyper-denses, archi-saturées et suis persuadé que ces véritables pages d'actualité resteront comme un témoignage graphique de notre époque. Les collectionneurs devraient d'ailleurs se dépêcher d'acheter ses originaux : le jour où Lolmède sera exposé à la Galerie Martel, les tarifs ne seront plus les mêmes...

 Gros extraits de l'expo :



















 Très drôle...





mardi 24 avril 2012

Les Voraces


Mille putois ! Ils sont déjà là...



Les Voraces 
Glem/Cauvin 
in Spirou n°2592
Dupuis, 1987

  
 Les Collectionneurs
Jannin/Delporte
Les éditions du Miroir
1984

dimanche 22 avril 2012

Nécro-Phil


Phil ne fera plus rire personne. Ses médecins vont enfin pouvoir changer de bagnole sans trop culpabiliser...
Je l'avais découvert dans la Balise à cartoon de Spirou où Thierry Tinlot l'avait fait entrer en 1996 (à vérifier). Son trait, dégueulasse à point, faisait passer les dessins d'Inique, de Reiser et de Lefred-Thouron pour de la ligne claire, mais Phil était surtout un des rares dont les gags ne me faisait pas juste sourire mais vraiment éclater de rire.


Tiens, en retombant sur ce dessin, je réalise qu'il avait même inventé le gag pré-posthume (comme on dit : "c'est con, il était en avance sur son temps").

Phil in En direct de la rédak,
Spirou n°3714, 
Dupuis, 2009

Sans parler de l'internet sans Phil : http://holalala.over-blog.com/categorie-10102005.html

samedi 21 avril 2012

Caravane électrique

 Caravan palace
Panic
Café de la danse/Wagram, 2012

Caravan palace est un groupe d'électro-jazz manouche français dont le second album est sorti le mois dernier et dont la musique énerverait les puristes (de Django ou d'électro ?). Le sextet cultive la sulfureuse réputation d'avoir débuté en faisant la bande-son d'un film porno des années vingt. Mais pas de panique : si le clip de Rock it for me, réalisé par Guillaume Cassuto, Ugo Gattoni et Jérémy Pires qui ont su illustrer l'étiquette "rétro-futuriste" du groupe, est également un hommage aux films muets, il est beaucoup plus sage et devrait plaire aux fans des Triplettes de Belleville et de Monsieur Ferraille.



dimanche 8 avril 2012

Parrishide ?

Avant de copier ce tableau de Maxfield Parrish,  
le peintre des "filles sur des rochers",
notre ami dessinateur a absorbé une substance illicite. 
Sauras-tu dire laquelle ?


(merci à Gilles Poussin, au blog de Li-An et au site hardlymorethanever.com pour leur aide involontaire)

lundi 2 avril 2012

Surpat' pour une deux-pattes



En recopiant son modèle,
notre ami dessinateur a malencontreusement commis plusieurs erreurs.
Sauras-tu l'aider à les retrouver ?