mercredi 30 septembre 2009

Bitterkomix et Picaros


Oui, je sais, on a déjà parlé du Loup Gris de la Désolation (excellemment chroniqué par David Turgeon pour du9) tantôt, mais je m'aperçois seulement maintenant que j'ai omis de vous faire partager le sympathique clin d'œil (désolé Elouarn) d'Appollo (qui vient d'ouvrir un nouvel hôtel à Kinshasa) à ses potes sudafs,


à savoir Anton Kannemeyer, alias Joe Dog,

et Conrad Botes, alias Konradski.

Sinon, pour ceux que ça n'amuse pas, il me reste aussi du Brüno.


Tintin et les Picaros

dimanche 27 septembre 2009

Lefranc suisse


Né en 1954, toujours aussi pimpant qu'au premier jour, il fait la fierté de son papa et n'a (pratiquement) pas pris une ride depuis cinquante-cinq ans, réjouissant toujours petits et grands.

Je veux bien sûr parler de l'album La grande Menace, premier de la série des aventures du reporter Guy Lefranc, enfanté deux ans plus tôt par Jacques Martin dans les pages de l'hebdomadaire Tintin.
Le ton de cette aventure était si Jacobsien qu'il irrita -dit-on- le fameux baryton.
Quoi qu'il en soit, cette histoire reste un must de l'histoire de la ligne claire et je suis sûr qu'on en dit plein de bien sur Lefranc, Alix, Jhen et les autres, le forum de notre jeune et infatigable ami Jeanjean Raymond.

Joyeux anniversaire, donc.

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Bonus (ajout du 06/10/09) : Alix, le jeu-test, (découpé en 1998 je ne sais plus où).
Pour les réponses (j'en ai trouvé six !), retournez votre écran ou gare au torticolis.
Sinon, rendez-vous sur le forum de Raymond , je suis sûr qu'elles s'y trouvent !

vendredi 25 septembre 2009

C'est pas l'homme qui prend la mer...

(Bleu Marine)

Transat par Aude Picault,
éditions Delcourt, collection Shampooing, 2009

D’emblée, une couverture bleu marine, bleu d’encre, toucher doux et velouté. Un paysage, une nuit, la mer.
Le récit de voyage d’Aude Picault s’ouvre pourtant sur l’image de la ville et de ses habitants, caricatures d’eux-mêmes.
Or donc, l’ouvrage illustré commence comme les pires chroniques de fifille, par les tribulations descriptives du quotidien d’une graphiste sur Mac, dans la grisaille d’un Paris où les bobos vont au café, au supermarché du coin de la street, mangent des sushis, roulent en vélo, ont des écharpes longues, prétendent être sans tabous et libres d’aimer. Une succession de clichés -des carrés crayonnés, des figures fuyantes, des rues bigarrées, encombrées, des vitrines où les clients s’exposent- introduit le sujet féminin.

Métro-Boulot-Bobo
Soit une cosmo-girl hantée par ses copines autocentrées, névrosées, épanouies mais trompées.
Soit une narratrice, seule dans la foule, niée parfois, muette souvent.
Soit une Parisienne aspirant pourtant à une échappatoire, un ailleurs extatique, exotique. Un voyage initiatique, en bateau.
Élève docile, Aude s’attèle d’abord à la lecture appliquée des livres, comment faire un nœud, de quoi se compose le squelette d’un navire, quels risques menacent en mer…
L’ouvrage prend alors un détour inattendu, un chenal où les navires fendent les eaux. Le livre s’ouvre au lecteur et à l’intrépide citadine.


Premier acte, la narratrice s’isole, s’évade sur une île française loin du monde, reliée à la terre ferme par un seul canot hebdomadaire. Elle écrit, elle dessine, elle invente une histoire simple pour enfants. Abordant ainsi un chemin dérobé, à mille lieues de son univers marketing. Le trait se fait plus souple, l’image gagne en rondeur. Le dessin déborde, les flots éclaboussent la page. La femme devient auteur, s’affranchit des codes urbains et commerciaux. Froid, vent, mer, promenade dans la lande, sur le sable, des jours à ne croiser nulle âme : l’apprentissage de la vie sans sa sociabilité et la découverte d’un monde sauvage où l’humaine se révèle civilisée se répondent en écho.
Avant-goût de ce que la mer pourrait lui offrir…

Second acte : le récit s’amplifie, prend du volume. Aude quitte Paris, la France et ses côtes escarpées, pour l’inconnu, direction le Cap-Vert et surtout une croisière, un cabotage dans les eaux antillaises à bord de voiliers, mythiques, dont le Darwin Sound. L’histoire prend alors la tournure d’un projet picaresque, défi lancé à elle-même. Aude se frotte à des marins routards passionnés, «vieux» pétris de bon sens, empathiques et rudes à la fois, qui partagent des quarts et des histoires. Des gueules, des corps élastiques, le geste s’assouplit, libéré de la géométrie des villes.
Et la mer, décrite à coup de traits griffés, envahit le papier, sur des pages dédoublées, toutes voiles dehors. La dessinatrice s’exonère des codes graphiques, dépasse le cadre, fait usage du vis-à-vis, offre à son spectateur la violence de l’océan, son calme après la tempête. Marines zébrées, rayées en noir et blanc d’un paysage toujours composé des mêmes éléments (ciel, eau, horizon), mais toujours changeant, mouvant, au gré des vents.


On le devine, ce voyage aura changé les perspectives de la jeune femme. Car hors Transat, Aude est également croqueuse de paysages au fil de ses voyages au crayon de couleur sur ses carnets d’évasion.
Aude
est aussi la fille d’un père qu’elle a perdu, qui a forcé la fin et dont elle décrit la relation dans un Papa saisissant.



A la fin du voyage-ouvrage, on tire au moins deux leçons :
- Leçon n°1 : La dérive désigne sur un voilier la partie immergée dépassant de la coque en profondeur, pouvant être relevée, et destinée à s'opposer aux forces transversales aux allures de près.
- Leçon n°2 : Ne pas se fier aux apparences : derrière la vie ordinaire d’une fille de son temps se cache la profondeur abyssale d’une quête aquatique et quasi existentielle. Pour le bonheur de nos yeux mouillés de sel, baignés par la houle.

Marine, stagiaire au Plan B(d)

"Et la mer se déchire,
infiniment brisée,

par des rochers qui prirent
des prénoms affolés."
(
Jacques Brel - Les Marquises)

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Dis, Marine, tu te fiches de moi ou quoi ? Je t'avais commandé un billet à la Cosmopolitan, pas à la Télérama ! Pourquoi pas à la Voiles et Voiliers pendant que tu y es ?
Tu t'imagines que c'est comme ça qu'on va attirer des meufs sur le blog ? Si tu ne fais pas fuir les mecs, ce sera déjà pas mal.
...
(Et puis ça veut dire quoi "empathique" ?)

lundi 21 septembre 2009

Le Grand Défi


Que vous soyez du style :


ou plutôt du genre:


Dans tous les cas, ne manquez sous aucun prétexte :


Ça se termine à la fin de la semaine et j'ai trouvé ça vraiment sensationnel : courez-y , on aura tout le temps de se taper sur la gueule après.

Rush sur la Maison Rouge !

dimanche 20 septembre 2009

Les Rouchon écrivent aux Brochon


Avant le tout-internet (et comme nous l'a récemment rappelé Thomas Dutronc avec Les frites bordel), une tradition populaire consistait à échanger avec ses proches des photographies imprimées sur un carton, au dos desquelles les gens griffonnaient quelques mots et qu'ils postaient depuis leur lieu de villégiature, de Venise à La-Confiance-les-Hauts, de Colombey-les-Deux-Églises à Valparaiso...

Ces cartes postales (car c'était bien elles), censées résumer l'ambiance des vacances, reflétaient en fait bien souvent l'état d'esprit de leur rédacteur, voire de leurs destinataires, qui ne manquaient pas de les collectionner, magnétées sur le frigo, punaisées sur le mur des toilettes ou soigneusement rangées au fond d'une boîte à biscuits.


En en découvrant une pleine boîte au grenier, François Morel a vite compris qu'il était tombé sur un véritable trésor et qu'il avait là matière inépuisable à analyser les travers de notre société (du moins celle du XXe siècle).

Parmi ces milliards de correspondances anonymes, il nous propose donc, avec Bien des Choses, en association avec Olivier Saladin, son compère des Deschamps/Deschiens, la lecture de celle échangée entre les Rouchon (Roger et Madeleine) et les Brochon (Robert et Janine), deux couples-modèles du siècle dernier.




Chacune de ces cartes correspond à un vrai petit tableau (rien à voir avec les croûtes que l'on imagine sans peine accrochées aux murs chez les Rouchon) peint avec tendresse, toujours hilarant (avec ou sans Guy Carlier !), parfois émouvant (réussir à nous troubler avec une autruche, faut-il être talentueux !), à une caricature de chacun d'entre nous (on a tous écrit ces cartes),conçus -dixit François Morel- à la manière d'une vignette de Chaval.




Toutes les vidéos avec Morel et Rabaté ici.


On pense bien sûr aux Deschiens et aux Bidochon de Binet, mais également aux Brèves de Comptoir de Gourio ou bien encore, dans un autre genre mais tout aussi irrésistible, aux correspondances d'Erik Satie lues par les mêmes Morel et Saladin à la Cité de la Musique en février dernier (Je ne vous ferai pas une conférence).


S'il vous est malheureusement impossible d'assister aux représentations dont la dernière aura lieu le 28 novembre 2009 au Théâtre de La Pépinière (où joue également, en deuxième partie de soirée, Jean-Jacques Vanier), sachez que les textes de ces cartes postales ont été réunis par Futuropolis dans un ouvrage enluminé par Pascal Rabaté.

Bon baisers, à bientôt.
Totoche

vendredi 18 septembre 2009

Moi, des trucs comme ça, ça me troue le c...


Non, c'est vrai : terminer un numéro "classé X" sur un article consacré à L'Étroit Mousquetaire (de Jean Trubert et Marijac), je trouve que, franchement, ça dépasse les limites du bon goût.
Pas vous ?

couv' empruntée à BD Gest'

En théorie, quand les journaux de BD se mettent à pondre des "Spécial Sexe", c'est que ça commence à sentir sérieusement le poil de cul roussi pour eux (une exception, tout de même : les Hors-Série Circus, qui étaient tous des "Spécial Sexe" et qui échappaient, bien entendu, à cette règle).

J'espère sincèrement pour les lecteurs de [dBD] que je me mets le doigt dans l'œil.

jeudi 17 septembre 2009

Les beaux albums Dupuis, de A à W


Ces deux albums brochés sans prétention sont parus (après leur pré-publication dans Spirou) à douze ans d'intervalle (Wofi en 1981 et Attila en 1969), mais je les ai achetés en cachette le même jour, au même endroit, en début de mois.
Ce n'est qu'après les avoir laissés traîner quinze jours au milieu du bazar accumulé sur ce qui me sert de bureau que j'ai fini par me rendre compte de l'amusante ressemblance entre ces des deux couvertures.

Oui, je sais, moi aussi, je me suis inquiété : "Ça y est, c'est vrai, ils ont raison : tu deviens dingue, maniaque ou au moins obsessionnel... Arrête le blog ou au moins le Charette, Totoche ..! À moins que ce ne soit de la déformation professionnelle ..?"

Et puis, je me suis soudainement rappelé que -bon sang, mais c'est bien sûr- Blesteau et Derib avaient tous deux fourbi leurs armes chez Peyo. Le premier a en effet dessiné la septième aventure de Benoît Brisefer (Le Fétiche), alors que le second a notamment mis en images le génial Schtroumpfissime : possible, du coup, qu'ils aient pu s'influencer inconsciemment l'un l'autre (surtout l'autre, d'ailleurs).
CQFD. Allez : va pour la déformation professionnelle, le psy attendra encore un peu.


"- Alors, là, chapeau. C'que vous êtes fort, patron !

- M'ouais. Allez fiston, en route vers de nouvelles aventures."

dimanche 13 septembre 2009

Chat Noir, Revue Blanche et Moulin Rouge

Shigeo Fukuda

Qui ne connait pas les affiches d'Henri de Toulouse-Lautrec ?
Notre inconscient collectif en est tellement imprégné qu'on en oublierait presque que le peintre n'en réalisa que trente-et-une entre 1891 et 1900.

Indispensable.
Les Affiches de Toulouse-Lautrec,
Édouard Julien/Fernand Mourlot,
éditions André Sauret/éditions Michèle Trinckvel, 1992

Cette réflexion sur la lisibilité par le grand public d'un dessin cerné par un trait fort limitant des aplats de couleurs, souvent elliptique, cadré au cordeau, doit beaucoup aux estampes japonaises et participe à la même esthétique que celle des Nabis contemporains.
Avec l'éclosion des moyens de reproduction et de diffusion à grande échelle (la première affiche illustrée due à Daumier ne date que de 1864), elle annonce déjà certains codes de la Bande Dessinée. Rappelons nous que At the Circus in Hogan's Alley de Richard Outcault (lieu de naissance du Yellow Kid), paraît également en 1894 !

Si Toulouse-Lautrec n'a pas inventé le phylactère,
il a au moins créé la case (hum)


L'occasion nous est donnée jusqu'au 3 janvier 2010 par le Musée des Arts Décoratifs d'aller admirer, grandeur nature, les vingt-six affiches qu'il possède, mises en regard de cent autres, réalisées en 2001 -sur l'invitation du Musée Toulouse-Lautrec d'Albi- par des graphistes internationaux pour le centenaire de la mort du petit peintre.
On retrouvera ainsi, entre autres, l'Allemand Heinz Edelmann, l'Étasunien Milton Glaser, l'Espagnol Javier Mariscal ou bien encore le Français Raymond Savignac...

Ne cherchez pas,
le Serbe (Italien d'adoption) Gradimir Smudja
ne fait pas partie des invités.


À côté de ces clins d'œil modernes, accrochés parfois sur des murs étrangement délabrés, sont également exposées quelques trop rares affiches "d'époque" signées Armand Rassenfosse, Henri-Gabriel Ibels, Alfons Mucha, Pierre Bonnard et Jules Chéret (inventeur de l'affiche en couleurs et qui, lui, en réalisa plus de mille).

Bref, un sacré putain de beau bordel.

Nous n'irons plus au bordel avec Delcourt...

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Un autre avis ici.

vendredi 11 septembre 2009

Où y'a d'la Jane...


Bon, ça va finir par se voir que je n'ai toujours pas écrit un mot sur Tarzan ! ou Rousseau chez les Waziri...
Il faut dire que, sur ce sujet, j'avance en jungle inconnue et que je ne saurais de toutes façons mieux décrire que Jean No ou Hobopok (qui, depuis sa visite, ne quitte plus ni son serre-tête en serpent, ni ses chaussons en lionceau) la très belle exposition consacrée par le Musée du Quai Branly au personnage imaginé par Edgar Rice Burroughs dès 1911.

Ce mythe, né de la rencontre improbable entre Mowgli, Remus et Romulus (Robinson Crusoë, Ulysse, Hercule, Adam, Saint-Georges, Saturnin Farandoul d'Albert Robida, Polydore Marasquin de Léon Gozlan... biffez les mentions inutiles), a été tellement répandu, et sous tant de formes diverses (romans, films, BD, dessins animés, jouets, jeux vidéos, objets publicitaires, pastiches, versions féminines, bikinis ... biffez les mentions inutiles), depuis près d'un siècle, que chacun peut avoir de ce dieu païen des temps modernes sa propre représentation. Aujourd'hui, il semble que cette icône soit devenue le symbole de la cause écologiste...

Tarzan, c'était avant tout, pour moi, Johnny Weissmuller et les premiers films en noir et blanc qui me faisaient frissonner et qu'enfants, nous avions le droit de regarder à la télévision, avec King Kong. (Tarzan c'était le rêve blanc, et King Kong, le cauchemar noir ?)


Le saviez-vous ? :
Dans ses premières aventures adaptées en BD par Hal Foster dès 1929,
Tarzan ne faisait pas encore de bulles !


Si tu es majeur ou si ton papa et ta maman sont d'accord,
clique sur l'image pour voir Jane à poil.

Non seulement je n'ai jamais ouvert un des vingt-deux romans écrits par E.R. Burroughs, mais surtout, je ne me souviens pas avoir lu une seule des bandes dessinées d'Harold Foster, Rex Maxon, Burne Hogarth, Russ Manning, Joe Kubert, John Buscema, Bob Lubbers, Dan Barry, etc. Pour un type qui prétend parler de Bande Dessinée, ça la fout un peu mal de ne posséder dans sa bibliothèque qu'un minable exemplaire (gribouillé !) de Tarzan Géant et un piètre Diamants ! alimentaire (gagné dans un sombre concours de dessin !!!), bâclé par José Ortiz, et encore plus mal imprimé par Sagédition en 1983.


Il est vraisemblable que le bigleux acnéique chétif que j'étais déjà (finalement je n'ai pas tant changé) avait du mal à s'identifier à ce héros rasé de frais, impeccablement coiffé, exhibant sa musculature et toujours prêt à en découdre avec plus fort que lui. Quant aux charmes de Jane, qui, comme toutes les filles, ne devait certainement pas jouer aux billes, il est certain qu'ils me laissaient complètement indifférent ; à l'époque, j'aurais clairement préféré faire des galipettes avec Cheeta (oui, si, finalement, j'ai un peu changé quand-même) !

Tarzan par Burne Hogarth in Télé Junior n°20, 1977
(d'après Hobopok, moi aussi je suis capable de dessiner comme une burne)

De toutes façons, Tarzan ne passait pas dans Le Journal de Mickey où les seules aventures exotiques (qui me gonflaient) étaient celles de Richard le Téméraire de Lyman Young et Tom Massey, et où le seul type qu'on y croisait vêtu d'une peau de léopard était Lothar, le fidèle serviteur de Mandrake le Magicien. Il n'y avait donc aucune chance pour que nos chemins se croisassent.

Zorak : Il Re della Jungla, Secchi/Ardigò, circa 1960-1970 ? editoriale Corno

Pas lus non plus les Akim, Zembla et autres Sheena, Queen of the Jungle (inventée en 1938 par Will Eisner, dingue, non ?) ! Pas vue non plus la récente version, animée, de Disney-Montreuil sur laquelle œuvrèrent Georges Abolin, Pierre Alary, Juanjo Guarnido et Nicolas Keramidas (*), ni même le Tarzan-la-Banane de Rocco Siffredi !
Aurais-je un problème avec les histoires d'éphèbes athlétiques et épilés en slip ? Peut-être, mais, tout comme Gros Dégueulasse qui affirmait : "les gens heureux me font chier", moi, c'était les héros, super ou ordinaires, qui me gonflaient.

Houu Ba !, Franquin (in Le trombone Illustré n°1, 1977, Dupuis)

Les Aventures d'Émile : Couleurs en Contrebande, Verli (in Pilote 534, 1970, Dargaud)

Gaston 10 : Le Géant de la Gaffe, Franquin, Dupuis, 1977

Rubrique-à-brac taume 2, Gotlib, Dargaud, 1971

Rhââ Lovely tome 1, Gotlib, Audie/Fluide Glacial, 1976

Non, en dehors du Septième Art, "mes" Tarzan à moi c'était ceux qui savaient déconner : ceux de Gotlib ou de Franquin, parodiant le Tarzan aux hormones d'Hogarth..., le crétin de Picha, "La honte de la Jungle" (ex-Tarzoon)..., c'était aussi un peu le préhistorique Rahan de Lécureux et Chéret, publié dans Pif Gadget quand vraiment parce que j'avais lu tout le reste. C'était à la limite Tintin contre les Hommes-léopards congolais... Bref, les seuls oubliés de cette exposition !

Frank Frazetta, éditions Corentin, 1997
Bien qu'ayant réalisé plusieurs illustrations pour des romans,
Frank Frazetta
, autre oublié de l'expo,
a toujours refusé d'adapté Tarzan en comics.



Pour en savoir plus sur Tarzan, on pourra se plonger dans l'instructif numéro hors-série de L'œil (un catalogue d'exposition a également été édité).

Finalement, la plus grosse frustration, après cette visite, c'est qu'on ne puisse trouver actuellement en librairie que la version de Buscema, l'autre "intégrale", éditée par Soleil dans les années 90, étant épuisée depuis belle lurette.

Le Maître du Monde, Mouminoux/Pélaprat, in Pilote 535, 1970, Dargaud


(*mais aussi : Marco Allard
, Gontran Hoareau, Didier Poli, Virginie Augustin, Didier Cassegrain... Je n'ai oublié personne ?)

jeudi 10 septembre 2009

Sans fleurs ni couronnes. Et surtout, pas de rhododendrons !


Bon... Je devrais m'en remettre assez rapidement ; mais tout de même, avec le départ de Sim, c'est encore un petit bout de mon enfance que le temps vient d'éroder.
Alors, puisque Vincent Brunner vient de me confirmer officiellement qu'ils ne seront pas au sommaire du collectif Rock Strips, voici donc, mesdames, mesdemoiselles et messieurs, débauchés sur YouTube especially for ze Plan B(d) and his happy few readers : Patrick Topaloff et Sim, dans la peau d'une femme, bien avant Jean-Jacques Vanier.
Sous vos applaudissements !




Bonus :




Sans oublier... les rhododendrons.

mardi 8 septembre 2009

"... C'est le châtiment !.. Faites pénitence !.. La fin des temps est venue !.."

Tonton Placide, (Benoît Brisefer T4),
, par Peyo, Gos et Walthéry,
1969, Dupuis

Dans la série "apportons gaiement, nous aussi, notre participation à la paranoïa ambiante", je vous propose ma sélection littéraire pour la rentrée.





M'enfin... Ne nous plaignons pas, grâce à Machin Hénin, on n'entend déjà plus parler de crise financière, de chômage, d'Al Qaïda, ni de Nouvelle Star...
On n'entend même presque plus l'autre con, c'est dire.
Sacré journalistes !

Mais oui, mais oui...