Ce petit strip mettant en scène Sweep, Dina et Freddy Lombard, ça m'étonnerait que vous l'ayez vu chez Les Amis de Freddy :
Et par dessus le marché, Yves Chaland n'est pas seul à être "piraté" de la sorte (non Geert, t'es pas tout seul) : en effet, Jordi Bernet, Carlos Giménez, Mike Mignola, Masashi Kishimoto (Naruto), Akira Toriyama, Yslaire, Zep... Ils sont tous susceptibles de passer à la moulinette de Sergi San Julián (auteur de deux tomes -non lus- d'Interface avec Dominique Latil chez Dargaud).
Le Catalan relance le temps de quelques strips, la mode des parodies et autres pastiches qui firent la gloire de Roger Brunel ou d'Al Voss dans les années quatre-vingt.
Ça n'a pas d'autre prétention que de vouloir nous faire sourire tout en révisant nos classiques et c'est à voir sur le blogue de Sergi San Julián ou bien sur le site de Glénat-Espagne.
lundi 30 novembre 2009
Vrai-faux Chaland
Libellés :
Chaland,
déjà-vu,
Espagne,
historieta,
strip
dimanche 29 novembre 2009
Souvenirs (flous) de jeunesse
Ambiance de folie à la boum du vingt-cinquième Salon du Livre de Jeunesse de Montreuil, où pas moins de vingt-cinq illustrateurs avaient invité pas plus de trois-cent-soixante-deux (parait-il, je n'ai pas recompté) héros de leur enfance et où le paparazzo du Plan B(d) a réussi à s'infiltrer pour nous ramener quelques photos (floues).
******
Benjamin Lacombe a vingt-sept ans, a fait les Arts-Déco et travaillé dans la pub. Son premier livre pour enfants a déjà été repéré par Time Magazine. C'est dur à croire mais il fait aussi du manga pour Soleil (comme quoi personne n'est parfait, non je plaisante ;-) ).
Bastien Vivès est un des chouchous du blogue. On a déjà parlé de lui ici et là, par exemple, alors c'est bon.
Nicole Claveloux a plusieurs facettes : elle fut une des auteurs cultes de Métal Hurlant et de Ah ! Nana, une sorte de magazine libertaire féminin. Elle travaille depuis longtemps pour les enfants, ce qui ne l'empêche pas d'illustrer parallèlement des bouquins de culs super classieux pour leurs parents.
Rascal a illustré plein de livres pour enfants. Il en a écrit aussi pas mal, notamment pour Edith, Louis Joos, ou encore Nicolas de Crécy, qui a superbement illustré La Nuit du Grand méchant Loup, chez Pastel.
Et puis, quelques autres "illustrateurs-jeunesse", découverts à Montreuil, toujours aussi flous :
Gilles Bachelet :
******
Marc Boutavant a fait partie de l'Atelier des Vosges. Ariol (et ses Amis), que lui écrit Emmanuel Guibert, fait un carton en librairie et a même récemment rejoint le fameux Sans Secret (aka Secret Squirrel), "l'agent secret sans secret" dans la longue liste des héros de dessins animés du petit écran.
******
Benjamin Lacombe a vingt-sept ans, a fait les Arts-Déco et travaillé dans la pub. Son premier livre pour enfants a déjà été repéré par Time Magazine. C'est dur à croire mais il fait aussi du manga pour Soleil (comme quoi personne n'est parfait, non je plaisante ;-) ).
******
Waugh ! Barbarella et Mortadelo étaient à la boum !
Et dire que j'étais jamais invité... Sigh !
On ne présente plus Émile Bravo depuis le succès de son Spirou. Dommage, car sa série Une Épatante Aventure de Jules est vraiment... épatante et mérite d'être lue par vos gamins. C'est Didier Conrad lui-même qui me l'avait conseillée : c'est dire si vous pouvez y aller (bon, promis, puisque vous insistez, on tâchera d'en causer un jour).Et dire que j'étais jamais invité... Sigh !
******
Bastien Vivès est un des chouchous du blogue. On a déjà parlé de lui ici et là, par exemple, alors c'est bon.
******
Nicole Claveloux a plusieurs facettes : elle fut une des auteurs cultes de Métal Hurlant et de Ah ! Nana, une sorte de magazine libertaire féminin. Elle travaille depuis longtemps pour les enfants, ce qui ne l'empêche pas d'illustrer parallèlement des bouquins de culs super classieux pour leurs parents.
******
Rascal a illustré plein de livres pour enfants. Il en a écrit aussi pas mal, notamment pour Edith, Louis Joos, ou encore Nicolas de Crécy, qui a superbement illustré La Nuit du Grand méchant Loup, chez Pastel.
******
Et puis, quelques autres "illustrateurs-jeunesse", découverts à Montreuil, toujours aussi flous :
Gilles Bachelet :
François Place :
Valérian et Laureline auront mis plus de temps qu'Ariol pour être animés au petit écran, mais ils y sont enfin parvenus. Jetez-y quand-même un coup d'œil si vous avez deux minutes, c'est rigolo : on se croirait revenus dans Ulysse 31 (les effets 3-D en plus) !
Camille Jourdy :
La photo est vraiment trop floue : je n'arrive pas à voir qui c'est qui fait caca. Si vous avez une idée, merci de m'en faire part.
Aurore Petit :
Ses petites filles "kawaï" me font un peu penser à celles de la Finlandaise Katja Tukiainen.
Valérian et Laureline auront mis plus de temps qu'Ariol pour être animés au petit écran, mais ils y sont enfin parvenus. Jetez-y quand-même un coup d'œil si vous avez deux minutes, c'est rigolo : on se croirait revenus dans Ulysse 31 (les effets 3-D en plus) !
Camille Jourdy :
La photo est vraiment trop floue : je n'arrive pas à voir qui c'est qui fait caca. Si vous avez une idée, merci de m'en faire part.
Aurore Petit :
Ses petites filles "kawaï" me font un peu penser à celles de la Finlandaise Katja Tukiainen.
******
Les vingt-cinq teufs (ainsi que leurs cartons d'invitation) de l'exposition Jubilo sont reprises (en net !) dans Le Cahier d'Anniversaire, édité par les éditions Thierry Magnier.
Libellés :
expo,
Ibañez,
illustration
mardi 24 novembre 2009
Hänsel et Martel
Une expo peut en cacher une autre.
C'est en effet uniquement pendant la durée du Salon du Livre de Jeunesse de Montreuil (qui se tiendra du 25 au 30 novembre 2009) que l'on pourra aller admirer en live, à la Galerie Martel (Paris, Xe), une quinzaine d'illustrations fantastiques réalisées par Lorenzo Mattotti pour son adaptation du conte des frères Grimm, Hänsel et Gretel, édité par Gallimard Jeunesse.
Bien que les reproductions du livre soient réussies, il est fortement conseillé d'aller voir ces visions sylvestres, jetées comme ça, à l'encre de Chine, sur de bêtes feuilles de papier, afin de ressentir toute la sensation d'oppression qui s'en dégage.
Les myopes qui auraient déjà vu ces images en noir et blanc dans le livre ou sur internet ne peuvent soupçonner leur taille et en prendront plein les yeux en découvrant leur format réel (98 x 68 cm).
On feuillettera également, ébahi, un des cent-trente exemplaires du superbe port-folio Forest, numéroté et signé par Mattotti, en vente à la galerie, afin de s'enfoncer plus loin dans ces sous-bois ténébreux et d'en découvrir toute la palette de noirs, somptueusement imprimés.
Après cette petite semaine, les illustrations réalisées par Mattotti pour The Raven/Le Corbeau de Lou Reed (d'après Edgar Allan Poe) présentées depuis la mi-novembre à la galerie, reprendront leur place et resteront exposées jusqu'en janvier 2010.
Du beau monde, croisé lors du pince-fesses qui avait lieu ce soir (Mme Totoche avait gym' et je sens qu'elle va regretter la meule entière de Parmesan qui faisait office de petits-fours), mais hélas pas de spritz au buffet, ce qui -pour un Brescian ayant fait ses études à Venise- est tout de même une impardonnable faute de goût (enfin, il me semble).
C'est en effet uniquement pendant la durée du Salon du Livre de Jeunesse de Montreuil (qui se tiendra du 25 au 30 novembre 2009) que l'on pourra aller admirer en live, à la Galerie Martel (Paris, Xe), une quinzaine d'illustrations fantastiques réalisées par Lorenzo Mattotti pour son adaptation du conte des frères Grimm, Hänsel et Gretel, édité par Gallimard Jeunesse.
Bien que les reproductions du livre soient réussies, il est fortement conseillé d'aller voir ces visions sylvestres, jetées comme ça, à l'encre de Chine, sur de bêtes feuilles de papier, afin de ressentir toute la sensation d'oppression qui s'en dégage.
Les myopes qui auraient déjà vu ces images en noir et blanc dans le livre ou sur internet ne peuvent soupçonner leur taille et en prendront plein les yeux en découvrant leur format réel (98 x 68 cm).
On feuillettera également, ébahi, un des cent-trente exemplaires du superbe port-folio Forest, numéroté et signé par Mattotti, en vente à la galerie, afin de s'enfoncer plus loin dans ces sous-bois ténébreux et d'en découvrir toute la palette de noirs, somptueusement imprimés.
Après cette petite semaine, les illustrations réalisées par Mattotti pour The Raven/Le Corbeau de Lou Reed (d'après Edgar Allan Poe) présentées depuis la mi-novembre à la galerie, reprendront leur place et resteront exposées jusqu'en janvier 2010.
The Raven/Le Corbeau
Lorenzo Mattotti/Lou Reed
Seuil, 2009
Lorenzo Mattotti/Lou Reed
Seuil, 2009
Du beau monde, croisé lors du pince-fesses qui avait lieu ce soir (Mme Totoche avait gym' et je sens qu'elle va regretter la meule entière de Parmesan qui faisait office de petits-fours), mais hélas pas de spritz au buffet, ce qui -pour un Brescian ayant fait ses études à Venise- est tout de même une impardonnable faute de goût (enfin, il me semble).
dimanche 22 novembre 2009
Faux ce qu'i' faux
Le web est une véritable toile d'araignée pour les collectionneurs, notamment de bandes dessinées : les "faux" pullulent sur les boutiques virtuelles et l'extrême prudence est donc de mise.
Il convient d'être particulièrement informé sur son auteur favori ainsi que sur le vendeur de la planche originale, de la dédicace ou de la sérigraphie convoitée, tant les faussaires se perfectionnent.
Heureusement, certaines imitations restent encore assez grossières, et un minimum de bon sens permettra d'éviter de tomber dans le panneau.
Quel gogo irait par exemple dépenser le moindre centime pour ce soit-disant ex-libris d'Yves Chaland (en vente au moment où je rédige ces lignes), prétendument réalisé pour le réseau de libraires Canal BD ?
En effet, tout ADF qui se respecte vous confirmera en smileyant que les premiers ex-libris imprimés par Canal BD ne le furent qu'après la disparition de Chaland, survenue en 1990. Eh oui !
Heureusement donc, que les fans de Mœbius, Bob de Moor ou Chaland -entre autres- veillent. La visite de leurs blogues, avant tout achat intempestif, pourra vous éviter bien des déconvenues.
Encore plus flagrant : ce grossier "Li-An",
proposé à la vente vente depuis des mois...
proposé à la vente vente depuis des mois...
Mais que fait la police ?
Et puis vous n'êtes pas obligés non plus d'alimenter ce juteux et nauséabond marché de la revente de dédicaces.
M'enfin... On vous aura prévenu.
Et puis vous n'êtes pas obligés non plus d'alimenter ce juteux et nauséabond marché de la revente de dédicaces.
M'enfin... On vous aura prévenu.
jeudi 19 novembre 2009
Le Lion des Glaces
L'heure est grave.
Malgré le contrôle drastique imposé par Mme Totoche (mon libraire préféré doit penser que je repose définitivement entre huit planches), les comptes du Plan B(d) sont dans le rouge. Les prévisions budgétaires pour 2009 sont un lointain souvenir depuis Saint-Malo et je tente de compenser mon état de manque en relisant de vieilles bédés à la lueur d'une ampoule basse consommation (ce week-end, j'ai même commencé à attaquer les Pif Gadget...).
La rédaction a donc décidé, la mort dans l'âme, qu'il était grand temps de rentabiliser le blogue en y introduisant de-ci, de-là, quelques pages de réclame.
J'espère que cela ne perturbera pas trop votre lecture.
Merci pour votre compréhension.
Vous vous souvenez de Kiko (1936-2006), qui animait dans Spirou et dans une ambiance digne des Mille et Une Nuits les tribulations de Foufi, le Petit Fou Filant sur son drôle de tapis volant ? Ce dessinateur d'origine égyptienne visiblement inspiré par André Franquin et l'école de Marcinelle, eut même le droit à une poignée d'albums chez Dupuis dans les années 60 avant de disparaître du milieu de la BD jusqu'à ce que MC Productions, puis Points Image ne le sortent de l'oubli en éditant ses albums vingt, puis trente ans plus tard !
Il semble qu'entre temps, Kiko ait vécu en réalisant des illustrations publicitaires, notamment pour les glaces (nées, comme Foufi, en Orient) Motta dont il anima la mascotte, un superbe lion (pourquoi un lion ???) dénommé Max.
Si vous êtes attentifs, vous apercevrez peut-être Max dans certains boui-bouis où il trône encore, ornant le congélateur !
Malgré le contrôle drastique imposé par Mme Totoche (mon libraire préféré doit penser que je repose définitivement entre huit planches), les comptes du Plan B(d) sont dans le rouge. Les prévisions budgétaires pour 2009 sont un lointain souvenir depuis Saint-Malo et je tente de compenser mon état de manque en relisant de vieilles bédés à la lueur d'une ampoule basse consommation (ce week-end, j'ai même commencé à attaquer les Pif Gadget...).
La rédaction a donc décidé, la mort dans l'âme, qu'il était grand temps de rentabiliser le blogue en y introduisant de-ci, de-là, quelques pages de réclame.
J'espère que cela ne perturbera pas trop votre lecture.
Merci pour votre compréhension.
Pub !
Vous vous souvenez de Kiko (1936-2006), qui animait dans Spirou et dans une ambiance digne des Mille et Une Nuits les tribulations de Foufi, le Petit Fou Filant sur son drôle de tapis volant ? Ce dessinateur d'origine égyptienne visiblement inspiré par André Franquin et l'école de Marcinelle, eut même le droit à une poignée d'albums chez Dupuis dans les années 60 avant de disparaître du milieu de la BD jusqu'à ce que MC Productions, puis Points Image ne le sortent de l'oubli en éditant ses albums vingt, puis trente ans plus tard !
Il semble qu'entre temps, Kiko ait vécu en réalisant des illustrations publicitaires, notamment pour les glaces (nées, comme Foufi, en Orient) Motta dont il anima la mascotte, un superbe lion (pourquoi un lion ???) dénommé Max.
Si vous êtes attentifs, vous apercevrez peut-être Max dans certains boui-bouis où il trône encore, ornant le congélateur !
dimanche 15 novembre 2009
Le Voleur du Marsupilami
"Il y a dans ce dessin six anomalies que tu vas trouver très vite", indiquait la légende de ce jeu extrait de l'exemplaire de Pif Gadget en lambeaux que je viens de retrouver à la cave.
Allez, top chrono !
Bon, en voilà déjà une :
Et hop, une deuxième :
Flûte, je ne trouve pas les autres...
Grôôô... Houba !
Vous avez aimé Le Voleur du Marsupilami ? Alors il ne fait nul doute que vous adorerez Le Repère de Munuera !
Allez, top chrono !
Bon, en voilà déjà une :
Et hop, une deuxième :
Flûte, je ne trouve pas les autres...
Grôôô... Houba !
Vous avez aimé Le Voleur du Marsupilami ? Alors il ne fait nul doute que vous adorerez Le Repère de Munuera !
******
mardi 10 novembre 2009
Unser Leben
"Notre vie" : c'est le nom de la frise en mosaïque entourant, telle une bague de cigare, la Maison des Enseignants (Haus des Lehrers) sur Alexanderplatz. Elle mesure 125 mètres de long sur 7 mètres de haut et est une des plus grandes d'Europe.
Réalisée en 1964 par Walter Womacka, un des plus importants représentants du réalisme socialiste allemand, elle représente des scènes de la vie idyllique autrefois menée dans l'ancienne RDA.
Brrrr... Ça ferait presque envie, non ?
lundi 9 novembre 2009
BDDR
Hier, à vingt heures, le flash d'information de France Inter s'ouvrait sur une nouvelle stupéfiante : notre vénéré et courageux président révélait sur Facebook (sic) comment il y a vingt ans, il abattait avec ses petits bras musclés le vilain mur de Berlin, en compagnie de deux autres sympathiques G.O. du R.P.R., messieurs Alain J. et François F.
Cette information capitale, qui m'aurait peut-être amusé dans les pages de Charlie-Hebdo, me laissait sans voix. Je décidai donc de changer illico de fréquence et, quitte à subir un lavage de cerveau, autant que ce fut en écoutant les conneries footballistiques de Jean-Michel Larqué sur RMC...
Alors que les quarante ans de Mai 68 avaient été célébrés par un raz de marée éditorial, les vingt ans de la chute du mur de Berlin semble quant à eux ne pas avoir enthousiasmé le petit monde de la Bande Dessinée.
Même si l'on n'aime pas particulièrement les anniversaires, on peut trouver surprenant qu'un tel séisme, ressenti sur toute la planète, semble paraître moins important aux yeux des directeurs de collection que les sympathiques échauffourées de 68.
À moins que le service marketing des maisons d'édition ne préfère cibler les quadragénaires ? Noooon... Bôaf, on verra bien dans vingt ans.
Les Allemands, eux n'attendirent pas 2029 pour célébrer l'évènement ; en effet, dès 1990 paraissait Comics in der DDR, un ouvrage collectif présentant les récits de quarante-deux auteurs originaires de "l'autre côté".
Le but était de démontrer "qu'en dépit de toutes les mesures règlementaires et disciplinaires imposées dans le secteur culturel durant des années, et malgré la négation officielle du Neuvième Art, l'imagination et la créativité des artistes n'avaient pu être annihilées" (ouf). Malheureusement, ces travaux étaient de fait très inégaux et surtout bien souvent inaboutis.
Ce billet est illustré par quelques belles feuilles que comprenait quand même cet album, inconnu ici et probablement déjà oublié là-bas.
Quant aux nostalgiques de Trabis ou de cornichons de Spreewald, ils se consoleront en visitant le site éponyme, plus fidèle à la ligne d'Honecker.
Allez, tschüss !
Inscription à :
Articles (Atom)