lundi 25 avril 2011

Pan sur le Schtroumpf

 Bon. Je vous avais épargné le classique "Les Aigles décapités", lu dans le Télégramme de Brest la semaine dernière, tellement banal que même plus drôle.


En revanche, l'article sur les Schtroumpfs de Pierre Vavasseur, paru dans Le Parisien ce dimanche 24 avril, m'a paru plus rigolo. Schtroumpfez-en par vous-même :


Boâh, sans doute aura-t-il aura confondu avec Le Chat du rabbin...

-Mrrraaaw

vendredi 22 avril 2011

... aux mathématiques !

Décidément, l'I.N.A. nous gâte puisque je découvre à l'occasion du billet précédent que les six épisodes des aventures de Marie-Mathématique imaginées par Jean-Claude Forest, Serge Gainsbourg et André Ruellan en 1966 pour l'émission Dim Dam Dom (souvenez-vous) sont également enfin disponibles sur le même site.

I.N.A : du tac au tac...

L'émission de Jean Frapat, Du Tac au Tac, diffusée en prime-time de 1969 à 1975 (?) par l'O.R.T.F, dans laquelle s'affrontaient au cours d'épiques joutes graphiques, dessinateurs de presse et de bandes dessinées, est désormais accessible à tous sur le site internet de l'I.N.A.



Du Tac au tac avec Brétécher, Jidéhem, Morris et Tillieux

Je dois bien reconnaitre que je n'ai, en raison de mon jeune âge (ou de mon Alzheimer précoce), aucun souvenir de cette émission, et que je ne dois cette découverte qu'à la lecture d'un récent billet du blog de Li-An.

Cette lacune est d'autant plus incompréhensible qu'un billet chroniquant cette émission avait déjà été rédigé par un certain M. Archive, en ... 1972, dans les pages de Spirou !

Spirou n° 1792 du 17 août 1972 

Ami lecteur, si toi aussi tu veux combler cette éventuelle carence, l'index chronologique du site BDGest' risque fort de t'être utile (si tu veux pas, tant pis, Jean Frapat une maladie).

jeudi 14 avril 2011

Chris Lambiek


Mon programme à Amsterdam étant hyper-serré, le sens des priorités m'aura fait faire une croix sur le Rijksmuseum (toujours en travaux) pour aller tenter d'enrichir ma collection de Franka-édition-collector, quelques rues plus loin, à la fameuse librairie-galerie Lambiek.
Tout bédéphile se doit en effet de se rendre en pèlerinage, au moins une fois au cours de sa misérable existence terrestre, dans ce saint Lieu du Neuvième Art, ouvert aux fidèles depuis 1968.


Le pèlerin s'y verra délivrer gracieusement un certificat de passage, sous la forme d'un mini-album spécialement conçu pour cette vénérable institution par le pape de la nouvelle BD US, Chris Ware.


En attendant votre prochaine visite, vous pouvez déjà aller découvrir les seize pages de ce délicieux livret à cette adresse.

Pour mon prochain voyage, j'irais bien me prosterner à Louvain-la-Neuve, mais -Dieu me tripote- de bons croyants m'ont gentiment prévenu que cet endroit serait tenu par des intégristes. J'hésite.

 Ouf, ça rentre juste dans la bibliothèque.

(all sharp photos courtesy by Mrs Totoche)

vendredi 8 avril 2011

Soirée diapos

Quelques photos toujours aussi vilaines de pourtant bien belles affiches, rapportées de mes dernières escapades exotiques :

-Bruxelles-


 Quand j'étais gosse, je lisais Les Toyottes de Louis-Michel Carpentier sans tout comprendre de cette étrange série "post-atomique". Il paraît que la série était appréciée des critiques jusqu'à ce que ceux-ci découvrent que Raoul Cauvin en était le scénariste-fantôme ! Plus tard, Ptiluc reprendra l'idée des rats. Darasse, Hislaire et Tome, avec leur Gang Mazda, se contenteront quant à eux de reprendre l'idée du nom du garage en bas de l'immeuble, ce qui n'est déjà pas si mal.

Benoît Delmelle est un dessinateur/illustrateur belge dont  on peut découvrir quelques pages de BD sur le site Manolo Sanctis ainsi que sur le blog Cauchemar.

 On ne présente plus Frédéric Jannin, ancienne jeune gloire du Trombone et de la page 52 de Spirou. Bon, y'a pas à chier, les spéculoos de chez Dandoy, c'est vraiment autre chose, avec ou sans Jannin.

 Marc Sleen est un de ces auteurs flamands royalement ignorés en France. J'ignorais même qu'un musée lui avait été consacré. Il a ouvert ses portes en 2008 et est installé juste en face du... CBBD. M'enfin !

 Malgré ces superbes phylactères et quelques beaux squelettes, l'expo Entre Paradis et Enfer - Mourir au Moyen-âge du Musée du Cinquantenaire m'a laissé sur ma faim. En plus, les salles africaines du musée étant fermées, j'ai du me contenter du fétiche Arumbaya en carte postale. Grrr...

Le Cinquantenaire vu par Jidéhem 
(in Sophie, tome 19 : L'Odyssée du U 522, Dupuis, 1991)

-Amsterdam-


 Stefan Glerum est un jeune (né en 1983) et talentueux illustrateur amstellodamois. Il a visiblement hérité du talent de ses compatriotes Ever Meulen et Joost Swarte. Mais, vous avez beau dire, y'a pas seulement que du Meulen, y'a autre chose... Ça serait pas des fois du David B. ? Quoi qu'il en soit, la visite de son site est chaudement recommandée aux amateurs de belles images.


Peter Van Straaten est un cartooniste hollandais né en 1935 à Arnhem. Au plat pays, les journaux se l'arrachent et, d'après Lambiek, il aurait même bossé avec Delporte. Il faudra que je me penche un jour sur le recueil que L'An 2 a publié en 2004.


Je crois qu'il est également inutile de présenter Donald Duck.

Je ne pense pas cette affiche soit de Willy Vandersteen... ni même de Paul Geerts ... Si ? Un nom apparaît en bas à droite, sous les reflets : "Darola" ?

Allez, une dernière brochette, j'en vois qui s'endorment. J'serais pas étonné qu'on ferme...


mercredi 6 avril 2011

Sluijters, l'autre Fauve hollandais


Jan Sluijters est un peintre néerlandais né en 1881 à 's-Hertogenbosch (si) et mort en 1957 à Amsterdam. Il est surtout connu en Hollande pour sa période fauviste mais a également exploré d'autres pistes (cubisme, expressionnisme..., luminisme -une sorte d'impressionnisme à l'accent belge- ). Je dis "en Hollande" parce qu'en France où on lui préfère Kees Van Dongen (qu'il rencontra à Paris dans les années vingt et avec lequel j'ai peut-être tort de lui trouver quelques points communs), j'ai l'impression qu'il n'est pas connu du tout. Il parait qu'il a gagné le Grand Prix de Rome, mais je ne sais pas avec quelle écurie.

Sluijters (je vous laisse prononcer comme vous le sentez) excellait notamment dans la représentation de filles à poil portraits féminins et c'est d'ailleurs le tableau ci-dessus, avec les dames qui se bécotent, qui m'avait fait flashé il y a quelques années. Cette petite sélection de ses œuvres, glanées sur la toile, devrait vous en convaincre :








Pas mal, hein ?
Une ou deux toiles étaient exposées, comme je l'espérais, au Musée Van Gogh, mais j'ai surtout eu la veine de passer, quelques rues plus loin, alors que je recherchais une baraque à harengs, devant une galerie qui en exposait tout un paquet (le catalogue est téléchargeable en pédéeffe ici).



Comme Van Dongen, Sluijters avait débuté par le dessin de presse : pendant la Première Guerre Mondiale, il réalisa -si ma mémoire est bonne- une soixantaine de lithographies, d'une rare puissance, pour le journal De Nieuwe Amsterdammer, dont certaines étaient exposées à la galerie. J'en ai retrouvé et emprunté quelques-unes sur le site marchand Centaur. J'espère qu'ils me pardonneront, mais je pense que c'est pour la bonne cause :





Il ne nous reste plus à espérer qu'un musée ou un éditeur français s'intéresse à ce fantastique artiste un de ces jours.