mercredi 16 avril 2008

La guerre est finie !

Et 1, et 2, et 3 , et on repart à zéro !


Ah ! Ah ! Sacré Menu !


Pour les 40 ans de Mai 68, pensez à offrir un pavé !


C'est beau l'intérieur d'un pavé !





J'ai été impressionné par l'incroyable gentillesse et la capacité d'écoute d'Emmanuel Guibert dont la rencontre m'a appris plus de choses sur moi-même que sur lui (eh oui, désolé, vous n'allez pas apprendre grand chose en lisant ce billet !).

On se doute à la lecture se ses ouvrages que ce type est d'une intelligence et d'une sensibilité exceptionnelles, curieux de tout, remettant son art en question à chaque nouvelle histoire qu'il crée, à la recherche du trait parfait, allant même jusqu'à s'inspirer du "Trait Originel" au fin fond de la grotte de Pech-Merle où il réalisa quelques dessins d'après nature.

Impossible de lui faire avouer le nom de son dessinateur ou de son album préféré : à ce petit jeu, il est le plus fort et il ne sortira de cette discussion que mon premier illustré était "Babar" , mais je doute que cela vous passionne ...

Ce dessinateur modeste va jusqu'à s'effacer lorsqu'il juge que des clichés argentiques serviront mieux le récit que ses "simples dessins" comme dans "Le Photographe".

... Que de chemin parcouru depuis "Brune", son premier "pêché de jeunesse", hyperréaliste, accouché dans la douleur au début des années 90 et sur lequel l'auteur semble avoir tirer un trait.

Ses carnets de croquis, qui l'accompagnent dans les conditions les plus extrêmes (dessiner avec sa fille sur les épaules ne doit pas être une mince affaire !) , nous incitent à regarder d'un autre œil le monde qui nous entoure, nous apprennent à dénicher une once de beauté dans des objets aussi quelconques qu'un feu tricolore , une poubelle ou une mobylette ...

Moins connue que "Le Photographe", son autre trilogie entamée en 2000, "La Guerre d'Alan" , vient donc de s'achever cette année.
L'émotion ressentie dans la voix de Guibert évoquant son ami Alan, disparu avant d'avoir pu voir le premier tome consacré à ses souvenirs, en dit long sur leur amitié ...

Enfin, en attendant que Joann Sfar lui écrive la suite des "Olives Noires" , espérons que Guibert nous fera profiter d'une manière ou d'une autre des croquis réalisés dans le cadre de son récent voyage de repérage à Pasadena et dans l'Ouest américain en prévision de "La Jeunesse d'Alan"...
Vous ne pensiez tout de même pas que Guibert laisse ses amis comme ça, sur le bord de la route ?

(pour apprendre quand même quelque chose d'intéressant, on lira :
- 4 articles dans le n°8 de "9e Art"
- et la "Monographie Prématurée" par Gilles Ciment aux éditions de l'An 2)

2 commentaires:

Li-An a dit…

Là, j'aurai pu faire mon provoc à deux balles mais je vais m'abstenir :-))).
Il commence à y en avoir des billets ici, je vais finir pas référencer ce blog :-)

Totoche Tannenen a dit…

Tu te crois où ? On n'est pas dans les commentaires à Appollo ici !
...
Bon d'accord, vas-y, maintenant que tu m'as intrigué, envoie-le moi par mail ;-)