samedi 21 décembre 2013

Fouteurs de merde


Je pensais comme un con que le terme "punk", était réservé au mouvement musical, radical, né dans les années 70 au Royaume et aux États unis.

Bazooka Productions, Bazooka Production, (Paris), n°1, hiver-printemps 1975
Libération, 24 et 25 décembre, 1977 - DR
En laissant une grande place aux illustrations du collectif Bazooka, composé de Loulou et Kiki Picasso, Lulu Larsen, Bernard Vidal, Dominique Willoughby, Olivia Clavel, Philippe Bailly et Jean Rouzaud, l'expo Euro-punk (jusqu'au 19 janvier 2014 à la Cité de la musique), rappelle que le punk, ce n'était pas que du son mais aussi des images : pendant qu'en Angleterre les Sex Pistols faisaient du bruit en explosant les codes du rock, leur pendant graphique français -au départ un groupe d'étudiants des Beaux-Arts- choisissait pour mieux réveiller les consciences de s'attaquer à ceux, bien établis, de la bande dessinée ; d'abord avec leurs propres productions, puis par le biais de revues comme L'Écho des savanes, Métal Hurlant, Hara Kiri et les albums de chez Futuropolis ou encore, quand en 1977, le groupe squattera les pages du quotidien Libération, tout simplement "pour y foutre la merde" comme l'expliquera plus tard Olivia Clavel.

Le fanzine de l'expo

Finalement, par ricochet et quelques années plus tard, on se dit que Yann et Conrad avec leurs Hauts de Pages, ce seront un peu les punks de chez Spirou...


http://www.citedelamusique.fr/minisites/1310_europunk/index.asp?page=exposition

http://www.m19.fr/pics/2027/revue/2027_2/2027_2_4chasseybazooka_txt.pdf

1 commentaire:

Li-An a dit…

Sauf que le concept d'exposition sur les punks avec vente de T-Shirts souvenirs à la boutique est particulièrement déprimant.