Hypnotisants, ces sept écrans, suspendus côte à côte, en clôture de l'exposition Bosch Bruegel Rubens Rembrandt au mur de l'Albertina de Vienne. Les Sept péchés capitaux, illustrés par Pieter Bruegel l'Ancien en 1557-1558, y passent et repassent en boucle, animés (en 2012) grâce à l'informatique par le plasticien belge Antoine Roegiers. Le silence de ces scènes fantasmagoriques est uniquement troublé par la musique envoûtante et angoissante d'Antoine Marroncles.
Est-ce que ce sont bien les personnages des tableaux, figés sur le papier depuis des siècles, qui reprennent vie sous nos yeux, comme dans Le Tableau de Jean-François Laguionie, pour je ne sais quel jugement dernier, ou est-ce le spectateur qui se retrouve, d'un coup sur la tête, tel le Mickey de Pierre Nicolas, plongé en plein XVIe siècle ? Troublant...
L'installation est également visible en ce moment à Bruxelles et à Lille.
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